14ème Avignon Motor Festival
par Jean-Luc Grosselin.
Pour cette nouvelle édition 2016, sans que beaucoup de monde n’ait pu s’en rendre compte une fois sur place, c’était une première pour la nouvelle équipe qui n’avait pas hésité à se mouiller. En effet, pour différentes raisons qui ne sont pas le sujet du présent compte rendu, les organisateurs n’étaient plus sous le joug de la Ville d’AVIGNON mais volaient de leurs propres ailes avec tous les problèmes, les contraintes mais surtout la prise de risque financier que cela entraînaient.
Bien rodés dans l’organisation de cette manifestation, gonflés à bloc, forts de leurs expériences, Camille BOURGE et ses principaux amis qui le suivent depuis les précédentes éditions, n’ont pas hésité à sauter dans le vide. Pour notre part, exposant sur ce salon depuis 2011, c’est-à-dire presque le début de l’existence d’Amateurs Club CG, fin Novembre 2010 (Oh, déjà 6 ans, que le temps passe vite !!), hormis l’entête des différents documents à remplir pour l’inscription, tout était comme par le passé.
En cette année particulière du jubilé de la création de la marque CG qu’est 2016, nous avions sollicité une surface un peu plus grande permettant, dans les meilleures conditions possibles, de présenter 2 voitures.
Une nouvelle fois, les organisateurs nous avaient gâté pour l’emplacement de notre stand, presque aussitôt l’entrée principale du grand hall central, sur la droite. Paul ROUBAUD avait répondu OK avec son spider A1000 au même titre que Guillaume CHIARTANO, avec son coupé C1300, permettant ainsi d’avoir sur notre stand un des premiers modèles de la marque ainsi que l’un des derniers.
Comme tous les ans, nous sommes arrivés au gîte loué à Châteaurenard le Mercredi 23 afin d’être sur place, au Parc des Expositions d’AVIGNON, le Jeudi 24 en matinée. L’accès y est plus facile et l’installation beaucoup plus tranquille. Courant d’après midi, nous étions fins prêts pour affronter les 3 journées que durent ce salon.
Il est vrai que, si, je vieillis et dois subir les contraintes de mon arthrose, Jacques PELLEN, Guy et Guillaume CHIARTANO, alliés à notre jeune président pallient fortement mes lacunes, Christiane s’étant quant à elle préoccupée, comme toujours, de l’intendance et du ravitaillement.
Placés comme nous l’étions, les 2 rangées d’ABARTH, que nous avons pu admirer tout au long des ces 3 jours, juste devant notre stand, attirèrent bien des contemplations, contribuant ainsi à ce que nos 2 CG ne passent pas inaperçus.
Le flot de visiteurs côtoyant notre emplacement n’en fut que plus important également, par le passage presque obligé pour la découverte, juste au centre de la grande coupole, de l’importante rétrospective BMW engendrée par le centenaire de la marque bavaroise.
Personnellement, juste à proximité de l’exposition BMW, une voiture « française », s’il vous plaît, a retenu tout particulièrement mon attention, une CITROËN futuriste aux lignes bien tendues, n’ayant rien à envier à une FERRARI ou autres actuelles BUGATTI et MASERATI, qu’il est vraiment dommage que le constructeur n’ai pas
diffusé.
Ce salon fêtait aussi les 40 ans de RENAULT SPORT avec, pour la plus ancienne, la type AK, sur laquelle, en 1906, pilotée par Ferenc SZISZ, RENAULT remportait le 1er Grand Prix de l’histoire, la plus récente n’étant pas moins que la type RE 80, pilotée à l’époque par Alain PROST et René ARNOULT, ayant fait 6 pole positions pour la saison 1981.
A remarquer cette année, la présence du seul moyen de locomotion qui n’avait pas encore été mis en valeur sur ce salon, à savoir, les avions et la présence de l’Armée de l’Air avec notamment, au dehors, un avion de chasse JAGUAR dont les visiteurs pouvaient prendre » le manche » et tout près de notre stand, 1 turboréacteur ADOUR (né d’une collaboration entre ROLLS-ROYCE et TURBOMÉCA) équipant justement cet appareil.
N’oublions pas aussi le 70ème anniversaire du fameux VESPA, ici décliné sous toutes ses versions de scooter ainsi que l’Allée 1900 où nous pouvions y voir une HURTU, un avion BLÉRIOT XI de 1909 suspendu à la charpente plus un attelage hippomobile avec une calèche.
Bon nombre de club se trouvaient rassemblés dans ce hall A dont, en particulier, le Club SIMCA France, situé juste derrière nous, Les Trapadelles, l’un des plus vieux club de l’hexagone (dont je suis membre d’ailleurs), le club LIGIER avec une JS2 et une JS3 au moteur V8 COSWORTH de F1, le Cercle PÉGASE AMILCAR avec une authentique machine de guerre de l’époque qu’était la C6, plus bien d’autres encore, sans omettre la FFVE à la zone délimitée par deux roadsters 328 et une moto R98.
Comme par le passé, tous les autres halls et emplacements extérieurs regorgeaient chacun de leur thème respectif, les tracteurs, les camions, les voitures de sport et VHC, les engins militaires, les marchands de pièces d’époque et neuves, le hall aux maquettes, les démonstrations de toutes sortes telle, par exemple, que la coupe de bois et la préparation de bûches avec matériels d’époque bien entendu.
Le hall I, sur 4000m2, mettait en superbe une exposition « motos », tandis que le hall J était réservé aux « engins de compétition ». Quant au parking devant le hall A, réservé aux anciennes, il a vu défilé plus de 2500 autos.
Contrairement aux années précédentes, il y eu beaucoup de visiteurs cette première journée du Vendredi, nous ne nous en plaindrons pas.
AVIGNON est toujours le salon où beaucoup de nos membres viennent à notre rencontre assurant ainsi bien des bavardages mais également des régularisations de cotisations voir, et cela est souhaitable, de nouvelles adhésions.
Naturellement, nous avons du faire face à la litanie de questions habituelles sur CG.
Quel plaisir pour nous de recevoir, le Vendredi, Henri CHEMIN, le Samedi, Gérard CHAPPE et Dimanche, Joyce VIAL-CHAPPE accompagnée de Jean-Paul BAYONNAS. Merci beaucoup à tous les membres que nous ne pouvons énumérer en détail ici, d’être passés nous saluer, prendre une collation, voir partager notre table.
Pas du tout le temps de nous ennuyer le long des ces 3 journées intenses mais il a fallu tout de même prendre le temps d’aller papillonner par-ci, par là, quérir les pièces commandées, roder aux maquettes, « blaguer avec quelques collègues » comme ils le disent si bien ici…
Les temps de midi étaient consacrés à la partie « conviviale » qu’il est essentiel de préserver et qui, je pense, est l’une des forces de AMATEURS Club CG. Le remballage arriva si vite !!!